Chute de cheveux chez la femme : les principales causes
En guise de chapeau, précisons tout d’abord que le port d’un couvre-chef ne favorise en aucun cas la chute du cheveu ! Par contre, les affections du cuir chevelu telles que les eczémas, les psoriasis ou les dermatoses, si elles ne sont pas traitées rapidement, peuvent entraîner des chutes de cheveux. Les infections causées par les staphylocoques sont également responsables de chutes passagères.
A côté de ces affections, il existe des facteurs qui accélèrent la chute de cheveux et sont très faciles à traiter. On peut évoquer les carences minérales et vitaminiques qui touchent 30% des femmes au cours de leur vie. La chute se manifeste de manière diffuse. Le stress ou le surmenage viennent souvent aggraver le phénomène de calvitie diffuse chez la femme.
Le stress est le facteur aggravant le plus fréquent. Il entraîne une augmentation de la sécrétion d’androgènes par les glandes surrénales et donc de la testostérone. En trop grande quantité, cette hormone va aggraver la chute des cheveux. Depuis une cinquantaine d’années, on constate un nombre d’alopécies féminines en nette augmentation. Les traitements hormonaux chimiques et le stress induit par le rythme de vie moderne en sont les principales causes.
Chute de cheveux passagère : que faire ?
De façon cyclique, les cheveux peuvent tomber. Le phénomène est naturel mais peut être aggravé en cas d’état de stress, de dépression, de surmenage…
Dans le cas de la chute de cheveux passagère, il est important de reminéraliser le corps et de nourrir les bulbes ainsi que le cuir chevelu en utilisant des compléments alimentaires, des vitamines et des minéraux de qualité pendant une période suffisamment longue.
Prenez rendez-vous avec un médecin avant d’envisager une supplémentation. En général, les praticiens préconisent une cure d’au moins six mois.
Perte de cheveux : quelques spécificités féminines…
Les contraceptifs entraînent une augmentation de la production de testostérone. Cette hormone mâle étant un facteur de réduction de la durée de vie du cheveu, on peut établir un parallèle entre la perte de cheveu et la prise de pilules contraceptives.
Il est également fréquent que les femmes perdent leurs cheveux au moment de la ménopause ou après un accouchement : toujours en cause, les hormones, qui subissent des chamboulements à ces moments de la vie.
Enfin, il arrive que des femmes perdent leurs cheveux en dehors de toute influence hormonale : il s’agit alors d’un phénomène héréditaire : l’alopécie androgénétique.